27.09.2025

La Belgique poursuit son engagement pour la protection de l’océan

A l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, la Belgique a réaffirmé son engagement fort en faveur de la protection de l’océan. Parallèlement, notre pays y a fait campagne pour la candidature de Bruxelles comme ville hôte du futur Secrétariat de l’accord BBNJ – également connu sous le nom de High Seas Treaty ou Traité sur la haute mer.

Le 19 septembre, une étape historique a été franchie : le cap des soixante ratifications nécessaires à l’entrée en vigueur de l’Accord sur la biodiversité au-delà de la juridiction nationale (BBNJ) a été atteint. Le traité entrera officiellement en vigueur le 17 janvier 2026. La ministre de la Justice et de la Mer du Nord, Annelies Verlinden, a félicité la communauté internationale pour cette avancée majeure dans la lutte mondiale pour la protection de l’océan.

Initiatives belges : de la science à la coopération inclusive

Lors de l’événement “From Nice to New York: Activating the High Seas Treaty”, la Belgique a annoncé un investissement de 3 millions d’euros issu du Plan national pour la reprise et la résilience. Ce financement sera consacré à la cartographie numérique de la biodiversité marine via l’ADN environnemental (eDNA). Cette méthode innovante permet d’analyser l’ADN à partir d’échantillons d’eau, sans capturer ni tuer d’animaux. Des citoyens de toute l’Europe collaboreront avec des scientifiques afin de dresser la carte de la richesse de la vie marine. L’ensemble des données collectées sera directement intégré dans l’Ocean Biodiversity Information System (OBIS), hébergé par la Belgique.

Notre pays a également confirmé une contribution substantielle au BBNJ Trust Fund, qui soutient les représentants des pays en développement, des petits États insulaires et d’autres pays vulnérables, afin de leur permettre de participer activement au processus BBNJ.

Pourquoi Bruxelles ?

À New York, la Belgique a mis en avant les atouts de Bruxelles comme possible siège du Secrétariat BBNJ. La ministre Verlinden a souligné la combinaison unique de forces diplomatiques, logistiques et scientifiques.

  • Centre diplomatique : Bruxelles abrite plus de 180 missions diplomatiques et bénéficie d’excellentes connexions internationales aériennes et ferroviaires, complétées par un réseau de mobilité durable.
  • Infrastructures adaptées : la ville offre des installations sûres et indépendantes pour les institutions internationales et compte plus de 20 000 chambres d’hôtel à proximité des grandes organisations.
  • Expertise scientifique : la Belgique allie poids diplomatique et institutions de recherche marine de pointe, telles que l’Institut flamand de la mer (VLIZ), ainsi que des bases de données marines mondiales qui constituent un socle scientifique pour une gestion de l’océan fondée sur les preuves. L’Ocean Biodiversity Information System et le World Register of Marine Species ont tous deux leur siège à Ostende.

Bruxelles : l'océan au cœur de la diplomatie

« La Belgique est prête à jouer son rôle en proposant Bruxelles comme cœur diplomatique de l’océan. Un lieu où la science et la politique se rencontrent, et où toutes les nations peuvent faire entendre leur voix », a déclaré la ministre Verlinden.